Les agressions La sidération est un phénomène que nous avons beaucoup de mal à comprendre. Pourquoi pendant une agression la victime ne s'est pas défendue, n'a pas crié, ne s'est pas enfuie ? La raison en incombe à notre cerveau qui a des processus archaïques de survit sur lesquels nous n’avons que très peu d'emprise. Lorsque nous sommes agressés, nos glandes surrénales dégagent du cortisol (hormone du stress) pour nous prévenir qu’il a un danger important. Ensuite de l'adrénaline (hormone du combat) va prendre la relève. Le sang affluera plus puissamment dans les veines pour vous donner plus de force, le cœur s'accélérera, le champ de vision s'ouvrira. Si le cerveau vient à décider que le combat n’est pas équitable et que vous allez perdre, un autre processus de survie se met en marche. Les glandes surrénales cesseront alors d’envoyer du cortisol pour éviter que le cœur lâche à cause de l'émotion trop intense. Les glandes surrénales vont alors envoyer de la kétamine qui est une hormone dissociative anesthésiante. Votre conscient sera alors comme endormi, c’est pour cela que vous ne pourrez pas réagir, vous débattre, hurler ou courir. Votre inconscient (qui n'a aucune emprise sur nos fonctions cognitives) quant à lui sera très lucide et subira l'agression et la garder ancrée très profondément à l'intérieur de votre cerveau tout au long de votre vie.